LA CIME DU RÊVE

André Breton en atteste lui-même par une formule choc dans Le Manifeste du surréalisme : « Hugo est surréaliste quand il n’est pas bête ». Cet Hugo inconnu, que les surréalistes vont révéler, est à l’opposé du monument national, conservateur et académique qu’il représente dans les années 1920.

Très loin cependant de chercher à faire de Victor Hugo un surréaliste avant la lettre, l’exposition met en avant la proximité, sensible aussi bien que formelle, entre les dessins de Victor Hugo et les œuvres plastiques des surréalistes. Variée, foisonnante, surprenante, elle rend perceptible les fortes affinités qui relient Robert Desnos, Max Ernst ou André Masson, parmi beaucoup d’autres, à Victor Hugo.