Jeanne Lanvin
L’ouvrage se veut le reflet de la première rétrospective parisienne consacrée à Jeanne Lanvin, fondatrice de la plus ancienne maison de couture encore en activité. Après des débuts comme modiste en 1885, Jeanne Lanvin (1867-1946), inspirée par sa fille Marguerite, propose sa première collection pour enfant en 1908 puis, l’année suivante, ouvre un département « Jeune fille et femme ». Elle compte très tôt parmi les grands noms de la haute couture parisienne, Chéruit, Doeuillet, Doucet, Paquin, Poiret, Redfern, Worth. Le nº 22 rue du Faubourg-St Honoré connaît une incroyable prospérité avec l’ouverture de plusieurs départements (fourrure, mariée, sport, homme, parfum…) et de succursales à Madrid, Cannes, Deauville, Le Touquet, Biarritz… Le style Lanvin s’affirme : le bleu et la robe de style en sont emblématiques ; le graphisme des motifs qui fait la part belle au style Art Déco et à l’opposition du noir et du blanc et la virtuosité des détails et de l’ornementation – applications, incrustations, surpiqûres, broderies – en deviennent la marque de fabrique… Le livre, par son approche chrono-thématique, mêle habilement la vie et l’oeuvre et cette femme d’exception à travers une iconographie provenant du fonds du Palais Galliera complétée par des pièces majeures conservées par le Patrimoine Lanvin.
Sous la direction de Sophie Grossiord, conservateur général au musée Galliera, et en collaboration avec le Patrimoine Lanvin et son directeur artistique Alber Elbaz
Avec la participation de
Dean Merceron, auteur d’une monographie sur la maison Lanvin (Lanvin, 2007, éd. Rizzoli) ;
Sylvie Lécallier, chargée de la collection de photographies au Palais Galliera ;
Christian Gros, attaché de conservation au Palais Galliera ;
Hélène Guéné, professeur émérite d’histoire de l’art contemporain à l’Université Lyon II et professeur à l’École du Louvre, auteur de Décoration et Haute courture : Armand Albert Rateau et Jeanne Lanvin, 2006 ;
Solène Béraud, doctorante, travaille actuellement sur le costume, en tant que point de rencontre entre les arts de la scène et la haute couture.
L’iconographie provient du musée Galliera et du Patrimoine Lanvin.
Les robes et accessoires font l’objet d’une prise de vue spécialement pour le livre par Katerina Jebb, photographe notamment pour le catalogue Paris haute couture (Flammarion, 2012).