CHEFS-D’OEUVRE EN RÉSERVES - HORS SÉRIE PARIS MUSÉES

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^{Chefs-d'œuvre en Réserves est une création originale LACMÉ Production, développée en collaboration avec Paris Musées, d’après une idée originale de François Giannesini.}

^{LACME Production}

^{Rédaction en chef et direction de production : Victoria Le Boloc'h-Salama, production executive et éditorialisation : Marie Laurence-Chérie, réalisation son : Nicolas Mollet, prise de son : Yannis Do Couto et Ismaël Camara, mixage : Ben Auriel.}

^{Paris Musées}

^{Production : Camille Autran et Kristel Fauconnet, Illustrations : Alexandra Alzieu}

^{Curation : Palais Galliera (Marie-Laure Gutton, Sophie Grossiord), Maison de Balzac (Yves Gagneux, Séverine Maréchal, Evelyne Maggiore), Catacombes de Paris (Isabelle Knafou, Hélène Furminieux), Musée de la Libération (Sylvie Zaidman), Crypte archéologie (Sylvie Robin, Sami Bouaouni, Noémie Giard, Roxane Dagannaud-Brouard), Musée Carnavalet (Noémie Giard, Camille Courbis, Anne-Laure Sol, Sophie Petit, Ulysse Jardat), Musée d'Art Moderne (Hélène Leroy, Ugo Deslandes)}

^{Merci à l'ensemble des intervenants : Sophie Grossiord, Thierry Fripier, Anastasia Ozoline, Alexandre Samson, Yves Gagneux, Séverine Maréchal, Evelyne Maggiore, , Clothilde  Proust, Jules Querleux, Philippe Charlier, Anne de Mondenard, Anne-Laure Sol, Ulysse Jardat, Sylvie Zaidman, Général Jean-Paul Michel, Alix Quéré, Hélène-Leroy, Georges Nicol, Michel Robert, Sylvie Robin, Sami Bouaouni.}

Le premier épisode de la série Chefs d’œuvre en réserves de Paris Musées vous emmène au Palais Galliera. Sophie Grossiord, conservatrice générale, responsable des collections du début du XXe siècle à 1947, Thierry Fripier, responsable du mannequinage, Anastasia Ozoline, restauratrice textile, et Alexandre Samson, conservateur des départements « haute couture »; « création contemporaine » vous font explorer les coulisses des réserves du Musée de la mode de Paris. Au chevet quotidien des œuvres, ils et elles évoqueront le soin apporté à leur exposition ou à leur restauration. Ils nous dévoileront des œuvres de grands créateurs de haute couture disparus mais aussi celles de jeunes créateurs contemporains engagés.

Après le Palais Galliera, la série Chefs d’œuvre en réserves de Paris Musées vous emmène aux Catacombes de Paris. Dans ce nouvel épisode, François Giannesini part en exploration des entrailles de la capitale, au sein des anciennes carrières de la cité dont le sous-sol remonte à 45 millions d’années, à 45 mètres sous nos pieds. Pour nous guider, deux conteurs et une conteuse vont tirer le fil d’Ariane dans le grand labyrinthe souterrain : Jules Querleux, ingénieur des carrières, Clotilde Proust, conservatrice-restauratrice et Philippe Charlier, médecin légiste. Ils et elles évoqueront l’organisation et l’histoire des carrières puis des ossements, leur préservation et les recherches entreprises dans ce lieu, autour de l’état sanitaire de la population parisienne.

Paris Musée vous invite au musée de la Libération de Paris, musée du général Leclerc, musée Jean Moulin. L’institution, magnifiquement rénovée et rouverte à l’occasion du 75ème anniversaire de la libération de Paris, tout en nous racontant un moment charnière de l’histoire de France, nous fournit les clefs pour comprendre les convulsions de l’Histoire, y compris celle qui s’écrit aujourd’hui.
Se souvenir donc mais aussi décrypter et comprendre.

Pour nous y aider, nous serons accompagnés par Sylvie Zaidman, Directrice du Musée, le Général Jean-Paul Michel, Président de l’association de la Maison des Anciens de la 2e DB et de la fondation maréchal Leclerc de Hauteclocque, et Alix Quéré, responsable des publics.

Au travers de pièces d’archives, ils vont éclairer les enseignements que nous ont légué Jean Moulin, le Général Leclerc, le Colonel Rol-Tanguy, au même titre que de nombreux autres résistants et résistantes.

La maison de Balzac, nichée dans un coin de verdure, en face de la tour Eiffel, retrace sept années de l’existence du grand écrivain et les romans de sa Comédie humaine imaginée, mis au point et réécrits dans cette demeure. 


La vocation de la maison, c’est de faire rayonner l’œuvre prolixe et protéiforme de l’écrivain, de donner envie à tous et toutes de la lire et de faire comprendre aux visiteurs en quoi l’étude de ses caractères humains peut s’appliquer à toutes les époques et 
à toutes les sociétés, y compris à la nôtre. 

Dans l’intimité feutrée de la demeure, en arpentant les escaliers et les planchers de bois craquant sous nos pas, Yves Gagneux, son directeur, Evelyne Maggiore, chargée des collections, des livres et périodiques, Séverine Maréchal, chargée des collections, inventaire et régie vont nous révéler l’écrivain au travail, son écriture et les notes de ses manuscrits originaux, ses éditions précieuses, celles traduites en langue étrangère qui le consacre comme un des écrivains les plus lus au monde.

L’occasion également de découvrir certaines œuvres artistiques acquises par le musée, inspirées par des romans de la Comédie Humaine ; celles de la grande artiste franco-américaine Louise Bourgeois mais aussi les planches originales tout à fait étonnantes de Toshie Kihara, la célèbre dessinatrice de mangas. 

Explorer le Musée Carnavalet, situé dans le quartier du Marais à Paris, c’est un peu comme si la ville nous était conté. Car l’institution est un miroir que la capitale se tend à elle-même pour laisser deviner sa beauté immémoriale mais aussi ses métamorphoses, imposées par les soubresauts de son histoire mouvementée.

Le musée compte une collection riche de plus de 700 000 œuvres : mobilier, vestiges archéologiques, peintures, dessins, sculptures, maquettes, photographies. Ce fonds d’une richesse incroyable est à l’image d’une mosaïque à mille facettes dont chacune raconterait un petit pan de l’histoire de la ville et comment celui-ci a participé de son histoire tout entière.

Après 6 ans de travaux, le musée a fait peau neuve. Il constitue aujourd’hui un splendide écrin, à nouveau ouvert aux visiteurs, où l’on admire les plus beaux joyaux de cette collection.

Pour en savoir plus sur la genèse du musée et la mémoire photographique de la capitale, pour découvrir ses réserves externalisées, retrouvons sans plus tarder Ulysse Jardat, conservateur du patrimoine et responsable du mobilier, Anne de Mondenard, conservatrice en chef du patrimoine et Anne-Laure Sol, conservatrice du patrimoine.

Sous le parvis de Notre Dame, à quelques mètres sous terre, il existe une cachette. Une cachette si bien dissimulée… Qu’en n’y prenant pas garde, on pourrait même passer à côté !

Il s’agit de la crypte archéologique de l’ile de la cité. Un lieu mystérieux qui recèle de trésors insoupçonnés, sous la forme des plus anciens vestiges de la capitale, quand Paris s’appelait encore Lutèce. On y trouve les restes des premières enceintes de la cité, les traces d’un port de commerce, les décombres de thermes très fréquentés !

Dans la pénombre de la crypte, au contact des vestiges et grâce aux magnifiques reconstitutions en 3D, Lutèce reprend vie ! On y attend les clameurs de la ville, le clapotis de l’eau et le bruit des bateaux s’amarrant aux quais pour décharger le blé et les amphores remplies du vin provenant de la colline de Montmartre, les conversations des soldats romains venus se délasser aux bains.

Suivons Sylvie Robin, conservatrice en chef du patrimoine et Sami Bouaouni, Doctorant en archéologie. Ils vont actionner la machine à remonter le temps pour nous dévoiler, au travers de l’histoire des fouilles, les différentes strates archéologiques qui ont fait Notre Paris.

En passant devant le Musée d’Art Moderne de Paris, cela vous aura peut-être échappé… Mais regardez bien…

Et vous verrez qu’il ressemble à un navire gracieux filant sur la Seine. Avec la tour Eiffel pour gouvernail et, en forme de pont, sa belle esplanade, peuplée de statues et ouverte sur le fleuve.

Le MAM, comme on le surnomme, a participé à l’aventure de l’art moderne en emportant dans ses cales une des plus belles collections de peintures, de sculptures, de dessins, de photographies du début du siècle à nos jours.

A son origine, un désir ardent : celui d’artistes, de collectionneurs, d’édiles soucieux de disposer d’un lieu où les témoignages de l’extraordinaire effervescence créatrice du siècle pourraient être conservées et exposées. Si aujourd’hui le projet de l’institution consiste à donner à voir et à repenser dans leur globalité l’œuvre d’artistes de légende, il s’applique également à faire redécouvrir des figures oubliées. A ce titre, la mise à jour des œuvres de femmes artistes y occupe une place plus qu’importante.

Pour nous révéler le secret des réserves de ce navire amiral de l’art moderne, retrouvons tout de suite Hélène Leroy, conservatrice responsable des collections, Georges Nicol, régisseur prêt expo / collection et Michel Robert, adjoint technique – réserves. A l’abordage !

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