Au début du siècle dernier à Paris, Zadkine est l’un de ceux qui inventent, en se tournant vers le «primitif», un nouveau langage sculptural. Dans le geste de l’artisan, la foi du sculpteur roman ou la naïveté des peintres d’enseigne de sa Russie natale, Zadkine voit l’exemple d’un lien vrai au monde.
Sous la forme d’un dialogue entre Ossip Zadkine et des artistes d’horizons multiples, l’ouvrage L’Âme primitive vient questionner la notion de primitivisme. Articulé sur le parcours de l’exposition, il présente l’ensemble des œuvres exposées, éclairées par des essais des commissaires et d’historiennes de l’art.
Il est complété par une anthologie de textes anciens et contemporains présentée sous la forme d’un abécédaire.